Autres propositions |
![]() |
Décrire un tableau, une "installation", une photographie ou une sculpture sans l'interpréter.
De quoi s'agit-il ? description et fiche signalétique | ||||
Conseils de procédure ? | ||||
Consulter les critères d'évaluation ? | version
écran |
version
imprimable |
||
Un texte comme exemple | ||||
Un rappel théorique ? | ||||
Des livres et des sites ? |
La tâche (impossible ?) consiste à évoquer une oeuvre d'art visuelle : tableau, installation artistique, dessin, photographie, sculpture, décor de théâtre... à la décrire en mots le plus précisément possible.
Cette description s'efforcera d'être la plus objective possible. Aucune interprétation, aucune relation avec d'autres oeuvres n'est demandée ici.
L'idéal sera que ce texte, lu par une personne qui n'a jamais vu l'oeuvre, lui permette de se la représenter voire de la redessiner de manière ressemblante.
En termes savants, cela s'appelle une ecphrasis.
lire écouter parler écrire temps estimé nécessaire : 2 à 3 heuresprécis, neutre, objectif
il est censé ne pas connaître l'oeuvre décrite
historique, distanciée
contenu
évocation des différents éléments constitutifs de l'oeuvre, éventuellement assortie d'un schéma explicatif
texte informatif, explicatif.
langue et textualisation
texte suivi, structuré, organisé en langage courant ou soutenu
difficultés prévisibles
être complet et progressif,
éviter l'effet de liste
utiliser les termes précis, ne pas porter de jugement, transposer le langage analogique en langage séquentiel, digital.prérequis
savoir rédiger un texte organisé
connaître la terminologie propre à ce type d'artcompétence
vérifiée
programme de qualification Fiche n° 3 : Lire et faire part de sa lecture.
Décrire une peinture ? Mission impossible à en croire le subtil analyste des Ménines de Vélasquez :
[...] le rapport du langage à la peinture est un rapport infini. Non pas que la parole soit imparfaite, et en face du visible dans un déficit qu'elle s'efforcerait en vain de rattraper. Ils sont irréductibles l'un à l'autre: on a beau dire ce qu'on voit, ce qu'on voit ne loge jamais dans ce qu'on dit, et on a beau faire voir, par des images, des métaphores, des comparaisons, ce qu'on est en train de dire, le lieu où elles resplendissent n'est pas celui que déploient les yeux, mais celui que définissent les successions de la syntaxe.
Michel Foucault, Les mots et les choses, P. Gallimard, 1966, p. 25.
Page mise à jour le 26.12.2011