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Lorsque le nouvel être atteint sa quinzième année environ, il est pareil à nous, un être à demi dément, plus ou moins adapté à un monde qui l'est tout à fait. C'est cela que l'on appelle aujourd'hui être normal.
Ronald Laing, La politique de l'expérience, Stock, 1969.
Le monde est suspendu au souffle des enfants qui vont à l'école.
Enseigner, c'est montrer ce qui est possible. Apprendre, c'est rendre possible à soi-même.
Ne cherche pas à être intelligente comme moi, sois intelligente comme toi. Comment faire ? Pose des questions.(…) Sois devant des individus à qui tu poses des questions. C'est cela l'école. Et quand on apprend cela on met tout naturellement en place la démocratie ;
Toutes les réflexions que nous menons à propos d'un enfant doivent tenir compte de cette réalité trop bien cachée : il est un être produit par un processus qui a défini ses diverses caractéristiques au moyen d'un tirage au sort comportant un nombre pratiquement infini de résultats possibles.
N'apprends qu'une chose, le doute.
L'expérience tient une école dont les leçons coûtent cher.
Les hommes naissent ignorants, mais pas stupides. C'est l'éducation qui les rend stupides.
Au sortir du collège, j'ai regardé les sciences, j'aspirais à tout; j'ai fait des herbiers, j'ai suivi des cours de langues orientales, mais j'aime mieux l'art: l'art; est plus complet. Le savant sait que dans cinquante ans, on ira plus loin que lui. Il est dans l'antichambre de la nature; quelquefois la porte s'entrebâille, il voit une magnifique échappée, mais on ferme la porte en lui disant :"assez pour vous, le reste est pour les autres".
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